Actions a faire pour protéger les plantes
Brandir un pulvérisateur au moindre constat d'invasion de parasites n'est pas la meilleure manière de défendre ses plantes. Un jardin au microéquilibre naturel respecté, traité ponctuellement et avec précision, conserve des plantes saines et belles. Il n'est bien sûr pas question de laisser proliférer pucerons et autres fléaux, il convient de traiter avec des produits adaptés, au bon moment, et dans le plein respect des doses, modes et précautions d'emploi.
Pensez préventif !
Ne négligez pas de désinfecter les outils de coupe entre deux plantes lors des opérations de taille.
Ramassez systématiquement les feuilles tombées lorsqu'elles ne sont pas saines, ainsi que les fruits gâtés.
Ne mettez aucun déchet contaminé au compost.
Evitez les plantations à contre-saison, les abus d'engrais et les excès ou insuffisances d'arrosage.
Lorsque vous introduisez une nouvelle plante dans votre jardin, inspectez-la soigneusement : oeufs de limace entre la motte et le contenant en plastique, pucerons sur les extrêmités de tige ou sous les feuilles, champignons à la surface du terreau ... Mettez-la en quarantaine le temps de résoudre ces problèmes.
Quand faut-il intervenir ?
Au moment de la chute des feuilles (octobre-novembre) et au printemps, lorsque la croissance reprend, prévenez l'apparition des maladies et celles de champignons en pulvérisant, sur les sujets sensibles, un produit adapté à l'espèce concernée.
Dès que vous constatez des dégâts notables de parasites ou de ravageurs, ou encore la prolifération de ces derniers (colonies le long des branches, sous les feuilles, ...).

Ennemis courants et solutions
Les
limaces : Limaces et escargots peuvent anéantir un jeune semis en une nuit. Egalement redoutables pour certaines vivaces au printemps, leurs mets préférés sont les annuelles et les bisannuelles en général, le feuillage des iris et des tulipes, sans oublier les salades et les petits semis. La lutte se fera principalement de mars à octobre, mais elle reste possible toute l'année.
Les
chenilles : Si les papillons symbolisent le romantisme d'une nature champêtre, les chenilles sont moins appréciées. Jeunes feuilles dévorées, percées de trous ou découpées (de façon nette ou laissant subsister le fin épiderme de la feuille), parfois enroulées sur elles-mêmes, écorce des jeunes branches parfois creusées sont les symptômes d'une invasion de chenilles. Elles attaquent principalement rosiers, capucines, légumes, impatiens, pin, sapin, frêne, pommier, cerisier, groseillier, troène, houx, chrysanthèmes, oeillets. La lutte se fera de juillet à octobre.
Les
pucerons : Hantise de la plupart des jardiniers, leur multiplication en colonie est parfois spectaculaire. C'est au printemps, sur les jeunes pousses, que leurs dégâts compromettent croissance et floraison. La lutte interviendra d'avril à septembre, mais elle reste possible toute l'année.