22.9.09

Protéger et défendre les plantes



Actions a faire pour protéger les plantes

Brandir un pulvérisateur au moindre constat d'invasion de parasites n'est pas la meilleure manière de défendre ses plantes. Un jardin au microéquilibre naturel respecté, traité ponctuellement et avec précision, conserve des plantes saines et belles. Il n'est bien sûr pas question de laisser proliférer pucerons et autres fléaux, il convient de traiter avec des produits adaptés, au bon moment, et dans le plein respect des doses, modes et précautions d'emploi.
Pensez préventif !

Ne négligez pas de désinfecter les outils de coupe entre deux plantes lors des opérations de taille.
Ramassez systématiquement les feuilles tombées lorsqu'elles ne sont pas saines, ainsi que les fruits gâtés.
Ne mettez aucun déchet contaminé au compost.
Evitez les plantations à contre-saison, les abus d'engrais et les excès ou insuffisances d'arrosage.
Lorsque vous introduisez une nouvelle plante dans votre jardin, inspectez-la soigneusement : oeufs de limace entre la motte et le contenant en plastique, pucerons sur les extrêmités de tige ou sous les feuilles, champignons à la surface du terreau ... Mettez-la en quarantaine le temps de résoudre ces problèmes.

Quand faut-il intervenir ?
Au moment de la chute des feuilles (octobre-novembre) et au printemps, lorsque la croissance reprend, prévenez l'apparition des maladies et celles de champignons en pulvérisant, sur les sujets sensibles, un produit adapté à l'espèce concernée.
Dès que vous constatez des dégâts notables de parasites ou de ravageurs, ou encore la prolifération de ces derniers (colonies le long des branches, sous les feuilles, ...).

Ennemis courants et solutions
Les limaces : Limaces et escargots peuvent anéantir un jeune semis en une nuit. Egalement redoutables pour certaines vivaces au printemps, leurs mets préférés sont les annuelles et les bisannuelles en général, le feuillage des iris et des tulipes, sans oublier les salades et les petits semis. La lutte se fera principalement de mars à octobre, mais elle reste possible toute l'année.
Les chenilles : Si les papillons symbolisent le romantisme d'une nature champêtre, les chenilles sont moins appréciées. Jeunes feuilles dévorées, percées de trous ou découpées (de façon nette ou laissant subsister le fin épiderme de la feuille), parfois enroulées sur elles-mêmes, écorce des jeunes branches parfois creusées sont les symptômes d'une invasion de chenilles. Elles attaquent principalement rosiers, capucines, légumes, impatiens, pin, sapin, frêne, pommier, cerisier, groseillier, troène, houx, chrysanthèmes, oeillets. La lutte se fera de juillet à octobre.
Les pucerons : Hantise de la plupart des jardiniers, leur multiplication en colonie est parfois spectaculaire. C'est au printemps, sur les jeunes pousses, que leurs dégâts compromettent croissance et floraison. La lutte interviendra d'avril à septembre, mais elle reste possible toute l'année.


Fourmis et fumagine : Les fourmis ne causent pas de tort direct aux plantes, sauf lorsqu'elles installent un nid sous les racines d'un jeune sujet. En revanche, elles élèvent des troupeaux de pucerons afin de bénéficier du miellat sucré qu'ils sécrètent. La fumagine est une réaction aux piqures de nombreux pucerons ou cochenilles. Elle forme une suie noire sur le dessus des feuilles qui deviennent poisseuses et finissent par se décolorer. La lutte interviendra de mars à octobre.
Acariens, araignées rouges et jaunes : Un temps sec et chaud accélère leur prolifération. Feuilles boursouflées qui se décolorent ou rougissent puis sèchent et tombent prématurément, oeufs rouges et minuscules toiles d'araignées parfois visibles sont les signes d'une attaque d'acariens. Aucune plante n'est préservée ! La lutte interviendra de juin à septembre, à l'aide de produits spécifiques, les acariens n'étant pas classés dans la famille des insectes. Les solutions
Vers blancs (larves de hannetons) : Si une plante dépérit subitement, sans signe avant-coureur, cela signifie que ses racines ont été dévorées. Toutes les petites plantes, surtout le gazon et les plantes à racines charnues, bulbeuses ou rhizomateuses ainsi que les plantes potagères et même parfois les jeunes arbres et arbustes peuvent être concernés. La lutte interviendra principalement en été.
Blanc ou oïdium : Ce champignon, favorisé par la chaleur, sévit généralement au coeur de l'été dans les coins abrités du jardin ou lorsque les plantes sont trop serrées. Une poudre blanche (feutrage) apparaît sur les boutons à fleurs et sur les jeunes feuilles, qui se déforment et se crispent. La floraison est bloquée. La plupart des plantes sont concernées, et plus particulièrement les rosiers, pommiers, asters, anémones, bégonias, chrysanthèmes, hortensias, ... La lutte est préconisée d'avril à septembre.


Rouille, taches jaunes : L'apparition de pustules orange au revers des feuilles qui sèchent et tombent prématurément signale une attaque de rouille. Essentiellement rencontrée sur les cultures florales, l'ail, le poireau, les fraisiers, le buis, les peupliers, il convient de traiter en mars-avril puis en octobre-novembre en privilégiant les traitements préventifs. Les solutions
Maladie des taches noires ou marsonia : Des taches noires rondes sur les feuilles qui jaunissent, se dessèchent et tombent prématurément, parfois dès le mois d'août, le rosier sépuise et ne fleurit plus. Privilégiez les traitements préventifs en mars-avril et en octobre-novembre.
Maladie de carence, chlorose : Le jeune feuillage jaunit, les nervures restent vertes. La croissance est ralentie et la floraison bloquée.

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